Au départ, ce n’était qu’une rumeur. Une simple phrase glissée entre deux surveillants dans les couloirs d’un établissement pénitentiaire pour femmes : « Tu as remarqué ? Il y en a encore une enceinte… »
Un cas isolé ? Une coïncidence malheureuse ? Personne ne s’en est soucié. Jusqu’au jour où le phénomène a pris de l’ampleur — silencieuse, mais impossible à ignorer.
En quelques mois, plusieurs détenues se sont retrouvées enceintes, sans explication officielle. L’administration est restée vague. Les familles, elles, ont commencé à poser des questions. Comment cela peut-il arriver dans un lieu supposément sécurisé, sous surveillance constante ?

Une situation jugée «inexplicable»
Les règles sont claires : les contacts physiques entre détenus et membres du personnel sont strictement encadrés. Les visites sont surveillées. Aucun homme ne réside dans l’unité des femmes. Alors comment expliquer ces grossesses en série ? Certaines voix se sont élevées pour parler d’abus, d’autres évoquaient des relations secrètes entre détenues. Mais rien ne semblait suffisant pour justifier un tel nombre de cas.
C’est alors qu’une décision a été prise en secret : installer discrètement des caméras de surveillance supplémentaires, dans des angles morts, là où aucune caméra officielle ne filmait jusque-là. Ce qui a été découvert par la suite a choqué tout le personnel.
Ce que la caméra cachée a révélé
La vidéo, captée tard dans la nuit, montre une scène que personne n’aurait imaginée. Un membre du personnel — jusque-là irréprochable aux yeux de ses supérieurs — s’introduit discrètement dans la zone des cellules, profitant d’un moment de calme, loin des regards. Ce n’était pas une visite isolée. En recoupant les images sur plusieurs nuits, on a pu constater que ce manège durait depuis des mois.
Plus troublant encore : il ne s’agissait pas d’un cas unique. D’autres membres du personnel auraient, semble-t-il, fermé les yeux… voire participé au silence collectif.
Une onde de choc nationale
Quand les images ont été discrètement transmises à la direction, la réaction fut immédiate : suspension, enquête interne, intervention des autorités. Mais une fois la nouvelle rendue publique — fuite ou dénonciation volontaire — l’opinion a explosé. Comment un tel scandale a-t-il pu rester caché aussi longtemps ? Comment protéger des femmes enfermées, vulnérables, si même les gardiens franchissent les limites ?
Ce qui semblait n’être qu’une étrange coïncidence est devenu un symbole de dysfonctionnement grave dans un système censé garantir la sécurité et la dignité de chaque individu, détenu ou non.