Thomas, un jeune architecte passionné de rénovations, avait hérité d’une vieille maison en pierre dans le sud de la France. Rien de particulier à première vue — des poutres apparentes, un parquet ancien, et une atmosphère de mystère propre aux bâtisses oubliées.

Un dimanche matin, il décida de remplacer quelques lattes de bois craquelées dans le salon. Un travail de routine, pensait-il. Mais dès qu’il retira les premières planches, un courant d’air glacial remonta du sol… suivi d’un bruit sourd, comme un murmure étouffé.

Sous le plancher, il découvrit une trappe parfaitement dissimulée, scellée par des clous rouillés. En l’ouvrant, il tomba non pas sur une cave — mais sur un escalier en colimaçon de pierre qui descendait dans le noir complet.

Ce qu’il trouva en bas reste difficile à expliquer. Une pièce circulaire, tapissée de symboles anciens, avec un mécanisme étrange au centre — comme une horloge inversée, tournant dans le sens contraire du temps. Sur les murs, des inscriptions dans une langue qu’aucun alphabet connu ne pouvait expliquer.

Depuis ce jour, Thomas affirme que le temps s’écoule différemment pour lui. Des rêves récurrents, des objets qui changent de place, des souvenirs d’instants qu’il n’a jamais vécus… Mais ce qui l’a vraiment marqué, c’est cette voix — calme, lointaine — qui lui murmure parfois la date exacte de sa propre mort.

Il voulait juste réparer un vieux sol.

Et il a ouvert une porte qu’il ne peut plus refermer.