« Je me moque bien de ce que les gens pensent de ma femme. »

Ils la regardent toujours avec ce mélange de surprise et de jugement.
Quand on entre dans un restaurant, j’entends les chuchotements à demi-mots. Certains lèvent les sourcils. D’autres détournent les yeux trop lentement pour que ce soit innocent.
Mais moi ?
Je la regarde comme au premier jour, et je souris.

Ma femme n’est pas ce qu’on attend d’une “épouse idéale”, selon les standards absurdes que la société impose. Elle n’a pas la silhouette que l’on voit dans les magazines, elle ne se maquille que rarement, elle rit trop fort parfois, et elle dit toujours ce qu’elle pense.
Et c’est précisément tout ça que j’aime en elle.

Je me moque bien qu’elle ne rentre pas dans une robe taille 36.
Je me moque qu’elle préfère les livres aux soirées mondaines, qu’elle déteste les talons et qu’elle rit aux blagues que personne ne comprend.

Ce que je vois, moi, c’est la femme qui m’a sauvé la vie sans jamais le savoir.
Celle qui, un soir où tout allait mal, a déposé une tasse de thé devant moi en disant : « Tu n’es pas seul. »
Et je ne l’ai plus jamais été.

Quand elle s’endort sur le canapé avec ses lunettes de travers, je la trouve belle. Quand elle défend quelqu’un qu’elle ne connaît même pas, je la trouve grande. Quand elle pleure devant un vieux film, je la trouve humaine.
Et ça, rien ni personne ne pourra me l’enlever.

Ils peuvent parler, juger, critiquer.
Qu’ils le fassent.
Moi, je l’aime.
Et je n’ai pas besoin qu’ils comprennent pourquoi.

Parce qu’elle est tout ce qu’ils ne voient pas.
Parce qu’elle est ma force tranquille, mon foyer, mon évidence.

Et s’il fallait le redire mille fois, je le ferais sans hésiter :
Je me moque bien de ce que les gens pensent de ma femme.

Добавить комментарий

Ваш адрес email не будет опубликован. Обязательные поля помечены *