Ce samedi matin, dans une petite rue tranquille près du parc Montsouris à Paris, une scène improbable a attiré l’attention des passants : un chien de taille moyenne, couché sans bouger au milieu du trottoir. À côté de lui, un smartphone brisé… et un objet ressemblant étrangement à une arme de poing.

Les premières personnes sur place ont cru au pire.
— «J’ai cru qu’il avait été abattu ou empoisonné,» raconte Claire, une joggeuse témoin de la scène. «Mais quand je me suis approchée, j’ai compris que quelque chose ne collait pas…»

La police, arrivée rapidement sur les lieux, a immédiatement sécurisé la zone. Le « pistolet » s’est révélé être un jouet réaliste, une réplique plastique sans danger. Le téléphone, quant à lui, contenait une série de vidéos… dont certaines montraient le chien, nommé Rocky, en train de «jouer à faire le mort» sur commande.

C’est là que l’affaire a pris une tournure inattendue.

Rocky, un Border Collie particulièrement intelligent, avait été entraîné par son maître – un jeune vidéaste amateur – à simuler des scènes dramatiques pour les réseaux sociaux. Ce jour-là, l’objectif était de tourner une séquence virale intitulée : « Mon chien simule une scène de crime ».

Sauf que la farce a dégénéré. Le chien, épuisé par la chaleur, s’était réellement évanoui quelques instants après avoir tenu sa pose. Heureusement, il a rapidement repris connaissance et a été transporté chez un vétérinaire par précaution. Il va bien.

Le maître, quant à lui, pourrait faire face à des poursuites pour trouble à l’ordre public et usage d’objet simulant une arme en espace public.

Ce que beaucoup dénoncent aujourd’hui, c’est la course au buzz à tout prix, parfois au détriment du bien-être animal et de la sécurité publique.
Mais une chose est sûre : Rocky, lui, est devenu une star… même s’il n’a rien demandé.