L’homme et les loups

Au cœur d’une forêt encore couverte de brume matinale, un homme marchait seul, sac sur le dos, en quête de silence et de nature. Mais ce qu’il entendit ce jour-là brisa le calme des sous-bois : un gémissement, faible, presque humain… Il s’approcha doucement.

Sous un buisson épineux, un petit louveteau tremblait, la patte coincée entre deux racines. À quelques mètres de là, une louve, sa mère, observait, menaçante mais hésitante, partagée entre peur et confiance.

L’homme s’accroupit. Il ne fit aucun geste brusque. Il parla doucement, comme s’il s’adressait à un enfant blessé. Puis, lentement, il libéra la patte du louveteau. La louve s’approcha, le renifla, sans grogner. Elle récupéra son petit et, avant de s’enfoncer dans la forêt, elle se retourna une dernière fois.

Ce regard-là… n’était ni animal, ni humain. C’était un merci silencieux, venu d’un monde que l’on croit sauvage, mais qui reconnaît encore la bonté.

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