Pour Clara, jeune maman de 27 ans, les pleurs incessants de son bébé de trois mois n’avaient rien d’inhabituel au départ. Comme beaucoup de nourrissons, Noé pleurait souvent après les tétées ou avant de s’endormir. Mais cette fois-ci, quelque chose sonnait différemment. Les cris étaient plus aigus, presque paniqués, et semblaient ne pas avoir de fin.
Clara a tout essayé : le bercer, le changer de position, lui chanter ses berceuses habituelles. Rien n’y faisait. Une angoisse sourde a commencé à l’envahir, jusqu’à ce qu’elle décide, presque mécaniquement, de vérifier une fois de plus la couche.

Et là… l’impensable.
En ouvrant la couche, elle a poussé un cri. Une petite pince métallique, semblable à un agrafe de fabrication, était coincée entre les plis du tissu absorbant. Elle s’était ouverte et appuyait directement sur la peau délicate du nourrisson.
Du sang. Une minuscule coupure. Et surtout, une douleur qu’aucun adulte n’aurait pu exprimer… mais que Noé criait depuis plus d’une heure.
Choquée, Clara a immédiatement emmené son fils aux urgences. Heureusement, la blessure était superficielle, mais le choc émotionnel était profond. Après enquête, il s’est avéré que la pince provenait probablement d’un défaut de fabrication sur une série de couches produites à l’étranger.
Le fabricant a lancé un rappel immédiat, mais l’affaire a fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Clara, elle, ne voit plus les choses de la même manière :
« On croit toujours que les produits pour bébés sont sûrs. Mais maintenant, je vérifie chaque couche, avant de la mettre. Parce que ce qui s’est passé une fois ne doit jamais arriver à un autre enfant. »