C’était un matin ordinaire de septembre 1989 dans une petite commune des Alpes françaises. Une classe de 5e du collège Saint-Laurent devait partir en excursion en forêt pour une sortie pédagogique. Accompagnés de deux professeurs et d’un chauffeur de car, les 27 élèves n’ont jamais atteint leur destination. Le bus, les enfants, les adultes — tous se sont littéralement volatilisés.
Pendant des semaines, les recherches se sont intensifiées. Hélicoptères, chiens pisteurs, battues citoyennes : rien n’y faisait. Aucune trace du véhicule, aucun appel à l’aide, aucun indice. L’affaire est rapidement devenue l’un des plus grands mystères non résolus de la fin du XXe siècle en France. Les familles ont vécu dans l’angoisse, certaines refusant même de faire leur deuil, convaincues que leurs enfants étaient toujours en vie.

Et puis, en avril 2024, un promeneur découvre par hasard une entrée murée dans une vieille carrière abandonnée, à seulement 18 kilomètres du lieu de disparition. Ce qu’il y trouve bouleverse les autorités : un bus, recouvert de mousse, intact… et à l’intérieur, des survivants.
Douze des élèves sont retrouvés, physiquement âgés, mais mentalement figés dans le temps. Leur discours est incohérent, comme s’ils avaient été coupés du monde, dans une réalité parallèle. Les autorités médicales et psychologiques évoquent un état de dissociation collective, mais certains chercheurs parlent déjà de phénomène inexplicable lié à des conditions géologiques extrêmes.
Mais le plus terrifiant reste ce qu’ils ont écrit dans des carnets retrouvés à bord. Ils parlent de voix dans la roche, de jours sans lumière, et d’une entité qu’ils surnomment « Celle qui regarde ». Fiction collective d’enfants enfermés ? Ou réalité dérangeante que la science n’explique pas encore ?
Une chose est sûre : l’affaire de Saint-Laurent, après 35 ans de silence, ne fait que commencer.