Personne n’aurait pu imaginer une telle scène ce jour-là. Tout était prêt pour dire adieu à Mathieu, un garçon de 16 ans décédé tragiquement, selon les autorités, dans un accident de moto.

La famille, les amis, les proches… tous étaient réunis, vêtus de noir, pleurant la perte d’un jeune homme à l’avenir prometteur. Le cercueil était fermé, comme le voulait la procédure. Mais Madeleine, sa grand-mère, ne pouvait se résoudre à faire ses adieux sans un dernier regard.

Elle ne savait pas l’expliquer, mais quelque chose la tourmentait depuis l’annonce de sa mort. Un rêve ? Une sensation ? Un détail oublié ? Peu importe — elle devait en avoir le cœur net.

Malgré les réticences de la famille et du personnel funéraire, elle insista :
« Ouvrez ce cercueil. Je veux voir mon petit-fils. »

Le silence tomba dans la salle. Lentement, le couvercle fut soulevé… et ce que Madeleine découvrit lui coupa le souffle.

Ce n’était pas lui.

Ce n’était pas Mathieu. Ni son visage, ni ses mains, ni la cicatrice au menton qu’il avait depuis l’enfance. C’était un inconnu.

Le choc fut total. Les murmures envahirent la pièce. Comment une telle erreur avait-elle pu se produire ? Où était réellement Mathieu ? Que s’était-il passé le soir de l’accident ?

Pour Madeleine, une certitude s’imposa : son petit-fils n’était pas mort. Et elle était bien décidée à découvrir la vérité.