Le loup ne quittait pas le cercueil de la femme. Puis, les gens ont découvert une vérité bouleversante…

Le village tout entier était réuni ce jour-là, sous un ciel lourd et silencieux. Dans la petite chapelle de pierre, le cercueil de la vieille Élise reposait, entouré de fleurs sauvages. Elle avait vécu seule en lisière de la forêt, à l’écart de tous, mais respectée de tous.

Mais ce que personne n’avait prévu… c’était le loup.

Depuis la veille au soir, un grand loup gris restait allongé devant la chapelle. Il ne grognait pas, ne bougeait pas, ne fuyait pas. Il fixait simplement le cercueil, immobile, comme en deuil. Les habitants, d’abord effrayés, finirent par s’approcher. Le loup ne montra aucune agressivité.

Puis, au fil des heures, les langues se délièrent. On se souvint qu’Élise sortait souvent seule dans les bois, qu’elle parlait aux arbres et qu’elle chantait dans une langue oubliée. Certains disaient qu’elle avait sauvé un louveteau blessé des années auparavant. D’autres prétendaient qu’elle comprenait les bêtes mieux que les hommes.

Mais la vérité, la vraie, personne ne l’avait imaginée.

Lorsqu’un ancien du village osa enfin ouvrir une vieille boîte en bois qu’Élise lui avait confiée peu avant sa mort, il y trouva une lettre. Écrite de sa main tremblante, elle disait :

« Si un jour un loup vient me pleurer, ne le chassez pas. Il est la seule âme à m’avoir aimée librement. »

Et alors, tout changea. Le silence du loup, sa fidélité, n’étaient pas un mystère… mais un hommage. Un amour au-delà des mots, au-delà des espèces.

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