Quand la voiture de police s’est arrêtée devant le stand de limonade de ma fille

Quand j’ai vu la voiture de police ralentir, puis s’arrêter juste devant le petit stand de limonade que ma fille de huit ans avait installé avec tant d’enthousiasme, mon estomac s’est noué. Une vague d’inquiétude m’a traversé. Et si elle n’avait pas le droit de vendre là ? Et si quelqu’un s’était plaint ? Je craignais une scène qui briserait son sourire et sa fierté.

Mais la suite m’a bouleversé.

Un policier en uniforme est sorti du véhicule. Il s’est approché lentement, les mains dans les poches, et a observé le stand décoré de dessins d’enfants et de citrons en papier. Puis il a souri, doucement.

— Bonjour, mademoiselle. Il paraît que c’est ici qu’on trouve la limonade la plus fraîche du quartier ?

Ma fille l’a regardé, figée un instant, puis a timidement répondu oui. Il a sorti une pièce, l’a posée sur la table, et a ajouté :

— J’aimerais un verre, s’il vous plaît. Et je paie le double, parce que le service est excellent.

Elle a éclaté de rire, tout le stress s’est envolé. L’autre agent est sorti à son tour, a pris une photo du stand (avec notre permission), et a dit que la police locale adorait soutenir les jeunes entrepreneurs.

En les regardant repartir, un gobelet de limonade à la main, j’ai senti mes yeux se remplir de larmes. Pas de peur, cette fois. Mais d’émotion. Parce qu’en quelques minutes, ces agents avaient non seulement soutenu une enfant, mais lui avaient donné une confiance qu’aucune leçon ne pourrait lui offrir.

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