Il a attaché sa femme à un arbre et s’est éloigné. Vous ne croirez jamais ce qui s’est passé ensuite !

C’était un après-midi d’été étouffant, dans une région reculée du sud-ouest de la France. Un couple, Claire et Mathieu, avait décidé de passer quelques jours à la campagne, loin de la ville, de leur routine, et — surtout — de leurs tensions. Mariés depuis six ans, leur relation s’était usée, rongée par les disputes, le silence, l’incompréhension.

Ce voyage était censé être une tentative de réconciliation. Une chance de tout recommencer.

Le troisième jour, alors qu’ils marchaient en forêt, une nouvelle dispute éclata. Violente. Brutale. Claire voulait rentrer, Mathieu refusait. Les mots volaient bas. Et puis, dans un mélange de colère, de frustration… et d’ironie, Mathieu eut un geste fou.

Il attacha sa femme à un arbre.

Avec une corde de camping, qu’il avait dans son sac à dos. Il souriait nerveusement, comme si c’était une mauvaise blague.

— « Tu veux toujours tout contrôler ? Reste là cinq minutes. Ça te fera réfléchir. »

Claire, abasourdie, ne cria pas. Elle resta silencieuse, persuadée qu’il reviendrait rapidement, honteux de son geste stupide.

Mais les minutes passèrent. Puis une heure.

Mathieu n’était pas revenu.

Le soleil baissait. Les oiseaux se taisaient. Claire commençait à ressentir la morsure du vent et la peur grandissante de l’inconnu.

Et c’est là que quelque chose changea.

Une silhouette sortit lentement de la forêt. Une femme âgée, vêtue de noir, les cheveux blancs noués en chignon. Elle n’avait pas l’air surprise. Ni alarmée. Elle s’arrêta à quelques pas de Claire, l’observa longuement.

— « Tu n’es pas la première », dit-elle doucement.

Claire, confuse, demanda ce qu’elle voulait dire. La femme s’approcha, sortit un petit couteau de sa poche et trancha la corde.

— « Ce bois garde les secrets de ceux qui les laissent ici. Tu ne veux pas faire partie de cette terre. Va-t’en pendant qu’il est encore temps. »

Claire, encore sous le choc, réussit à regagner seule le gîte. Mathieu n’y était pas. Il n’est jamais revenu.

Une enquête fut ouverte. On retrouva sa voiture abandonnée au bord d’un sentier, ses affaires toujours à l’intérieur. Aucune trace de lutte. Aucune piste. Comme s’il s’était tout simplement… évaporé.

Claire n’a jamais su ce qui s’était réellement passé.

Mais chaque année, à la même date, elle reçoit une lettre anonyme. À l’intérieur, une feuille séchée, toujours de la même essence d’arbre. Et une phrase manuscrite :
« Ce qui se noue sous la colère peut être défait par la forêt. »

Depuis, elle ne retourne plus jamais dans les bois.
Mais elle n’a jamais oublié le regard de cette vieille femme…
Ni l’arbre.

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