C’était censé être une soirée magique. Une fête foraine au bord du lac, des lumières partout, des enfants qui rient, des odeurs de barbe à papa et de pop-corn flottant dans l’air tiède d’été.
Mais à 21h16, tout a basculé. Littéralement.

Une attraction populaire. Trop populaire ?
La grande nouveauté cette année, c’était « L’Ouragan », un carrousel géant à bras suspendus, capable de tourner à près de 90 km/h en l’air, avec des nacelles qui s’inclinaient dans toutes les directions.
Des dizaines de personnes faisaient la queue pour y monter.
Parmi eux : Mila, 16 ans, venue avec ses deux amies. Première fois sur une attraction de ce type.
La musique hurlait, les lumières clignotaient. Le tour avait commencé.
Le cri. Puis le silence. Puis… le chaos.
Au bout de quelques secondes, alors que les bras métalliques tournaient à pleine vitesse, un cri a traversé la foule. Un cri déchirant.
Ce n’était pas un cri d’amusement. C’était un hurlement de terreur pure.
Et puis, un bruit sec.
Comme un claquement géant.
Puis un grincement.
Et sous les yeux médusés des spectateurs, l’une des nacelles s’est détachée.
Elle a basculé dans le vide, tournoyant dans les airs avant de s’écraser brutalement sur un stand vide, à quelques mètres de la foule.
Mais le plus étrange… c’est ce qui est arrivé ensuite.
Quand les secours sont arrivés, ils ont découvert la nacelle fracassée…
Mais elle était vide.
Pas une trace de sang. Pas un corps. Pas un vêtement déchiré. Rien.
Les trois sièges de la nacelle étaient intacts, les sangles bien fermées, comme si personne n’avait été là.
La caméra de sécurité, étrangement floue à ce moment-là, ne montrait que des formes indistinctes. Aucun visage, aucune silhouette reconnaissable.
Et Mila ?
Portée disparue.
Ses deux amies ont juré qu’elle était montée avec elles.
Les opérateurs ont confirmé : ils avaient vu trois jeunes filles prendre place dans cette nacelle.
Mais dans les rapports officiels…
Seulement deux noms figurent sur la liste.
Un phénomène inexpliqué ?
Certains parlent d’un défaut technique. D’autres évoquent un bug informatique dans le système de sécurité.
Mais rien n’explique l’absence totale de traces physiques. Ni la sensation que plusieurs témoins disent avoir ressentie au moment du cri : une sorte de vertige, de froid soudain, comme si l’air s’était… replié sur lui-même.
Un employé de la fête a même murmuré, plus tard :
« Ce n’est pas la première fois que cette attraction fait ça. Mais c’est la première fois qu’il y a des témoins. »
Et maintenant ?
L’Ouragan a été démonté. L’enquête est officiellement close.
Mila est toujours portée disparue.
Mais chaque année, à la même date, des visiteurs affirment entendre un cri, très bref, venu de nulle part.
Et certains disent que, parfois, on aperçoit une nacelle vide… qui bouge toute seule.