«On nous a laissés sortir de l’hôpital… Mais ce qui nous attendait dehors était encore plus terrifiant»

Je m’appelle Émilie, et je pensais que le pire était derrière nous. Après trois semaines passées à l’hôpital avec mon mari et notre fils de six ans, nous étions enfin libérés. Fatigués, amaigris, mais vivants. Nous avions survécu à une intoxication alimentaire grave, apparemment causée par un lot de conserves contaminées.


Les médecins nous ont dit qu’on pouvait rentrer chez nous. Il pleuvait légèrement ce matin-là, et l’air avait cette fraîcheur étrange, presque électrique. Mais rien ne nous préparait à ce que nous allions découvrir.


🚗 Le retour

Le taxi s’est arrêté devant notre maison en silence. Déjà, quelque chose clochait : la porte d’entrée était entrouverte. Je savais avec certitude que nous l’avions fermée avant de partir.

Je me suis figée. Mon mari aussi.

— «Attends ici avec Léo», lui ai-je dit en murmurant.

Je suis entrée doucement, chaque pas résonnant dans le couloir vide. Tout semblait en place, à première vue. Mais il y avait cette odeur… une odeur âcre, métallique. Et une sensation d’être observée.


🕳 La découverte

Dans le salon, les photos familiales avaient disparu du mur. Remplacées par… des feuilles blanches, accrochées avec du ruban adhésif. Dessus, au feutre noir, un seul mot écrit en majuscules, encore dégoulinant d’encre :

«ILS REGARDENT»

Mon cœur a commencé à battre à toute vitesse.

Je suis montée à l’étage. Les tiroirs avaient été vidés. Et dans la chambre de Léo… la peluche préférée de notre fils avait été posée au centre du lit. Un petit enregistreur audio était à côté.

Je l’ai allumé, les mains tremblantes.

Une voix étrange, synthétique, disait :

«Pourquoi êtes-vous revenus ? On vous avait laissés partir…»


🕵️ L’enquête

Nous avons immédiatement appelé la police. Ils ont fouillé la maison de fond en comble. Aucune trace d’effraction. Aucune empreinte. Rien. Comme si… personne n’était jamais entré. Ou comme si quelqu’un savait exactement comment ne laisser aucune trace.

Mais ce n’est pas tout.

Le médecin de l’hôpital, celui qui nous avait annoncé notre sortie, a disparu le lendemain. Aucun dossier médical à son nom. Aucun collègue ne se souvenait de lui. Comme s’il n’avait jamais existé.


📲 Depuis ce jour…

Nous avons déménagé. Changé de nom. Désactivé toutes nos anciennes adresses, réseaux sociaux, comptes bancaires.

Mais parfois, la nuit, notre fils se réveille en pleurant. Il dit qu’il entend la voix synthétique, celle du message, qui lui répète :

«On vous voit encore.»

Et hier matin, dans la boîte aux lettres de notre nouveau domicile, il y avait une seule chose : une feuille blanche, et ce mot inscrit au feutre noir :

«RE-BONJOUR.»

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