Ils pensaient que c’était une aventure… Mais quand la vérité a éclaté, le cauchemar a commencé — et personne ne s’y attendait

Tout avait commencé comme un simple road trip.
Quatre amis, un vieux van, des sacs de couchage et une envie pressante de s’évader du quotidien. Pas de téléphone, pas de plan précis, juste une carte froissée et la promesse de liberté.

Thomas, Léo, Julie et Manon — inséparables depuis l’université. Ils avaient traversé tant d’épreuves ensemble qu’ils se croyaient prêts à tout. Mais rien ne les avait préparés à ce qu’ils allaient vivre.

Leur destination ? Une ancienne station de ski abandonnée dans les Alpes, repérée sur un blog de voyages alternatifs.
« L’endroit est désert, parfait pour une nuit de légendes autour du feu », avait dit Léo en souriant.

Ils arrivèrent au crépuscule. Le bâtiment principal, couvert de tags et à moitié en ruines, semblait pourtant stable. En explorant les lieux, ils découvrirent une pièce scellée par une lourde porte rouillée, sur laquelle quelqu’un avait griffonné au feutre : « NE PAS ENTRER. »

C’était, bien sûr, une invitation.


C’est là que tout a basculé.

Ils ont ouvert la porte. À l’intérieur : une pièce nue, aux murs couverts d’inscriptions étranges. Des symboles, des noms, des dates — certains remontant à plus de vingt ans.
Au centre, une vieille chaise. Et sur la chaise, un magnétophone cassé.

Par jeu, Thomas a tenté de le faire fonctionner. Le ruban s’est enclenché avec un grincement métallique.
Une voix, faible mais nette, s’est fait entendre :

« Si quelqu’un m’entend… partez. Ne restez pas. Ce n’est pas un jeu. Ce lieu… il prend ce qu’il veut. »

Ils ont d’abord ri. Une mise en scène ? Une blague de randonneurs avant eux ?
Mais cette nuit-là, ils ont compris. Les bruits. Les ombres. Les portes qui claquent alors qu’il n’y a pas de vent. Et surtout… les disparitions.


Le lendemain matin, Julie n’était plus là.
Son sac, son téléphone, ses chaussures : tout était resté à sa place. Mais elle, envolée.

Ils ont fouillé tout le bâtiment, crié son nom pendant des heures. En vain.
Et puis… le magnétophone s’est remis à tourner. Tout seul.

« Elle est à nous. Un pour chaque erreur. Deux pour le silence. Trois pour le mensonge. »

Léo a voulu courir chercher de l’aide, mais les pneus du van étaient crevés. Le moteur, démonté.
Manon a commencé à paniquer. Thomas, lui, fixait la pièce scellée. Quelque chose l’appelait.


Les jours suivants furent un flou de peur, de pleurs, de hurlements dans la nuit.
Un par un, ils ont disparu.

Quand les secours sont enfin arrivés, appelés par des randonneurs ayant entendu les cris à travers la vallée, il ne restait plus rien.
Rien, sauf le magnétophone. Et une nouvelle bande, fraîchement enregistrée.

« Ce n’était pas une aventure. C’était une dette. Et maintenant, elle est presque réglée. »


Ils pensaient que ce serait une aventure.
Mais ce qu’ils ont trouvé, c’était une vérité oubliée, enterrée sous la neige et les années.
Et une entité qui n’oublie jamais.

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