C’était une soirée pluvieuse et tranquille dans une petite ville près de Lyon. Les Delacourt, un couple sans histoires, s’apprêtaient à dîner lorsque leur chien, Rex, un vieux berger allemand fidèle et toujours calme, a poussé la porte arrière et est entré dans la cuisine.

Il était trempé, couvert de boue… mais ce n’était pas ça qui a fait crier Madame Delacourt.
Sur son dos, accroché avec ce qui ressemblait à une vieille écharpe nouée autour de son ventre, il portait… un bébé.
Un nouveau-né, grelottant, les yeux à peine ouverts, les lèvres bleues de froid. Personne ne comprenait comment cela était possible. Monsieur Delacourt s’est précipité pour détacher l’enfant, pendant que sa femme appelait les secours, la voix tremblante.
Les ambulanciers, arrivés en urgence, ont confirmé : le bébé était vivant, bien qu’en hypothermie avancée. Il aurait probablement succombé s’il était resté dehors encore quelques minutes.
La police a lancé une enquête. Aucun avis de recherche. Aucun signalement. Le mystère restait entier : comment ce chien avait-il trouvé ce bébé, et pourquoi l’avait-il ramené avec un tel soin ?
Le vétérinaire a même noté que Rex avait des égratignures, comme s’il s’était battu pour traverser des ronces ou protéger l’enfant.
Aujourd’hui, le bébé va bien. Il a été confié temporairement… à la famille Delacourt. Et une demande d’adoption est déjà en cours.
Rex, lui, dort paisiblement dans le salon, comme s’il n’avait fait que ce qui devait être fait.
Et ses maîtres, encore sous le choc, répètent sans cesse :
« Il a sauvé une vie. Et il nous a donné une nouvelle raison de vivre. »
Car parfois, les anges n’ont pas d’ailes.
Ils ont quatre pattes et un cœur immense.