Un policier condamné à tort supplie désespérément de revoir son chien… Une histoire bouleversante d’injustice et de fidélité

Dans une cellule grise et froide d’un centre pénitentiaire de la région lyonnaise, Marc Delattre, ancien brigadier de police, n’a qu’un seul souhait : revoir son chien. Pas de demande de grâce, pas de déclaration publique. Juste une requête simple, presque enfantine : « Laissez-moi le voir, juste une fois. »

Il y a deux ans, Marc a été condamné à douze ans de réclusion pour une affaire qui a choqué l’opinion publique : un dossier monté autour d’un trafic présumé de stupéfiants impliquant plusieurs agents. Pourtant, de nombreux éléments du dossier manquaient de clarté. Et depuis son incarcération, plusieurs témoignages et expertises contradictoires ont semé le doute sur sa culpabilité réelle.

Mais derrière les murs de la prison, ce n’est pas l’injustice qui le ronge le plus. C’est l’absence de Shadow, son fidèle chien, un berger allemand qu’il a dressé et aimé pendant près de dix ans.

Shadow n’était pas qu’un animal de compagnie. Il était son partenaire de terrain, son confident silencieux, celui qui l’avait accompagné lors de dizaines d’interventions, de nuits glaciales en planque, et de moments d’euphorie comme de profonde détresse. Lors de l’arrestation brutale de Marc, Shadow a été emmené à la fourrière, puis confié à une association. Depuis, les demandes répétées de l’ex-policier pour avoir des nouvelles ou même une simple photo sont restées lettres mortes.

Un agent pénitentiaire, resté anonyme, confie :

« On le voit souvent assis sur son lit, parlant dans le vide comme s’il s’adressait à lui. Il l’appelle doucement… ‘Mon grand’, ‘mon brave’… C’est déchirant. »

La famille de Marc, elle aussi dévastée par la situation, tente depuis des mois de retrouver la trace de Shadow. Le chien aurait été adopté, mais l’association refuse toute communication avec les proches de l’ancien policier, invoquant la protection des nouveaux adoptants.

Pour beaucoup, cette histoire n’est qu’une anecdote dans le brouillard d’une affaire judiciaire trouble. Mais pour Marc, c’est toute sa vie d’avant qui est suspendue à la queue d’un chien qu’il n’a pas revu depuis plus de 700 jours.

Et aujourd’hui encore, derrière les barreaux, il répète inlassablement la même phrase aux surveillants, aux visiteurs, à quiconque l’écoutera :

« Je peux tout supporter. Mais laissez-moi juste lui dire au revoir. »

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