Elle pensait que sauter de cette hauteur était sans danger… Mais ce qui s’est passé ensuite, personne ne l’avait vu venir.

C’était censé être une journée parfaite.

Soleil éclatant, ciel bleu, pas un souffle de vent. Camille, 24 ans, était en week-end avec ses amis dans les montagnes du sud, près d’un vieux pont suspendu au-dessus d’une rivière turquoise. Un endroit populaire chez les amateurs de sensations fortes — pour sauter, rire, se filmer.

Depuis des semaines, elle regardait des vidéos de sauts sur Instagram. C’était à la mode : on saute du pont, on atterrit dans l’eau, on crie, on remonte, on recommence. Les hashtags disaient : #sansrisque #freedom #vivremieux.

Ce samedi-là, Camille s’était enfin décidée.

Elle avait toujours été prudente. Une élève modèle. Jamais un pas de travers. Mais quelque chose en elle réclamait ce frisson.
Ce moment suspendu où l’on défie la peur.
Juste quelques secondes de chute libre.

Ses amis l’encourageaient. Ils l’applaudissaient depuis la berge, téléphones en main. Elle avait vérifié la profondeur, demandé si d’autres l’avaient fait ce jour-là.
— « T’inquiète, c’est safe. Y’a même un gars qui a sauté avec son chien ce matin ! »

Camille prit une grande inspiration, retira son t-shirt, s’avança jusqu’au bord.

15 mètres.

Elle regarda l’eau. Elle semblait calme, limpide… accueillante.

Elle sauta.

Le silence, d’abord.
Le vent dans les oreilles.
La liberté pure.

Puis… l’impact.

Mais au lieu du plongeon attendu, un craquement sourd.
Et un cri.
Pas un cri de surprise. Un cri de douleur.

Camille venait de heurter quelque chose.

Ses amis pensaient d’abord à une mauvaise réception. Mais très vite, les sourires disparurent.

Elle ne remontait pas.

Un garçon se jeta à l’eau. Deux minutes plus tard, il la ramena à la surface — inconsciente, du sang coulant de sa jambe, le tibia déformé.

Ce qu’elle avait percuté ? Une roche immergée, invisible depuis le pont.
Un affleurement qui n’était pas là deux jours plus tôt, après les fortes pluies.
Un détail que personne n’avait vérifié.

Camille survécut. Mais elle passa plusieurs mois en fauteuil roulant. Fractures multiples. Une rééducation douloureuse. Une cicatrice profonde — sur sa peau, mais surtout dans son esprit.

Elle raconta ensuite son histoire dans un podcast, puis dans des lycées.
— « Je voulais me sentir vivante, dit-elle. Et j’ai frôlé la mort à cause d’un choix mal informé. »

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