Un simple sac, un signal inattendu

Sur le quai désert de la petite gare de Saint-Alban, un sac à dos noir restait posé là, immobile, contre un banc en bois usé. Il n’y avait personne aux alentours, si ce n’est un vieux contrôleur à moitié endormi dans sa guérite et une caméra de surveillance qui tournait lentement de gauche à droite.

Rien ne distinguait ce sac des centaines d’autres que les voyageurs emportent chaque jour. Sauf peut-être un détail : un discret clignotement rouge, presque imperceptible, logé dans la couture intérieure. Et ce clignotement… était un signal.

Lorsque Clara, analyste pour une agence de sécurité privée, reçut l’alerte sur son téléphone, elle pensa d’abord à une erreur. Le sac avait été perdu il y a plus de trois ans, lors d’une opération en Europe de l’Est. Il faisait partie d’un lot de prototypes conçus pour suivre des cibles à distance. Officiellement, ils avaient tous été détruits.

Mais le signal était clair. GPS actif. Capteur thermique allumé. Quelqu’un — ou quelque chose — avait réactivé le sac.

En moins d’une heure, une petite équipe fut dépêchée sur les lieux. Mais à leur arrivée, le sac avait disparu. À sa place, une enveloppe contenant une seule phrase :

«Il est temps de finir ce qui a été commencé.»

Depuis ce jour, des signaux similaires ont été détectés un peu partout en Europe, toujours pendant quelques minutes, toujours à proximité d’endroits oubliés : une usine désaffectée en Pologne, un tunnel abandonné sous Lyon, une île isolée en Norvège…

Qui envoie ces signaux ? Et surtout : à qui sont-ils destinés ?

Ce qui semblait n’être qu’un simple sac s’est transformé en le début d’une chasse à l’ombre, où chaque indice peut changer le cours d’une mission que personne n’aurait dû relancer.

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